ALL SELECTION BUILT
WASTE
  • PROGRAM: Community Facility With a Youth Centre . SIZE: 1983m2 . LOCATION: Bruxelles, BE . CLIENT: Municipality of Molenbeek . STATUS: Competition, 3rd place . TIME: 2021
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  • Credits
    In association with NONANTE architectes . RAAMWERK . Stability Engineer: JZH . TS + PEB: JZH . Acoustic Engineer: ATS
KOTO
  • PROGRAM: 1 houses 3 apartments and 1 office . SIZE: 555m2 . LOCATION: Schaerbeek, BE . CLIENT: Private . STATUS: Underconstruction . TIME: 2016 - 2022
  • Situé rue des Coteaux à Schaerbeek, dans une zone urbaine densément bâtie, le projet prend place sur une parcelle occupée par deux garages à front de rue, le reste de la parcelle étant libre.
    Le projet comprend la construction de 4 logements et d’un bureau.
    La rue des Coteaux est composée de différentes couches sociales, de différentes architectures qui mélange les styles et les volumétries.
    Le projet vient s’implanter dans l’axe de la rue Philomène et profite ainsi d’une vue dégagée et d’une excellente orientation. D’un côté, on retrouve donc cette perspective qui mène le regard vers le site et qui constitue ainsi un potentiel pour créer une relation urbanistique forte entre le projet et l’environnement urbanistique.
    Afin de mettre an avant ce potentielle tout en permettant l’appropriation des occupants de l’espace cour et jardin, le bâtiment à rue a été surélevé pour créer une relation directe avec la rue tandis qu’un second volume en intérieur d’îlot vient diviser le jardin pour créer donc deux zones : un patio privatif à l’arrière et un jardin commun au centre.
    Le bâtiment avant accueille deux appartements 2 chambres ainsi qu’un duplex 4 chambres tandis que le bâtiment central accueille un duplex 3 chambres ainsi qu’un bureau.
    Le projet est donc caractérisé par une mixité des fonctions et des typologies ainsi qu’un rapport fort à l’espace public et à sa parcelle.

    Une façade disposant d’une perspective aussi forte doit apporter une réponse adéquate.
    Le bâtiment vient donc marquer l’intersection tout en étant un point solide marquant la perspective.
    La façade entre en dialogue avec les bâtiments d’angles en face, et s’inspire directement de l’environnement bâti. La matérialité, plus légère que ce qui existe aux alentours permet d’apporter une touche plus douce laissant les autres bâtiment maintenir leur expression architecturale pré-dominante.

    Le projet KOTO rassemble dans une même cohérence des typologies variées. Logements 2 chambres, 3 chambres et 4 chambres et un bureau sont répartis en deux volumes formant un ensemble unitaire clair.
    Dans une zone urbaine dense et avec une parcelle extrêmement contraignante due à son étroitesse, le projet est capable de proposer un microcosme spécifique, un ensemble lié par un espace extérieur partagé.
    Grâce au volume construit dans la cour, abritant une maison et un bureau, l’espace commun extérieur sera constemment traversé et utilisé. Ce jardin commun devient l’espace représentatif du projet où l’idée d’un ensemble unitaire est clairement évoqué.

    La rationalité du plan et du systeme constructif permet au plan de s’adapter et d’évoluer en fonction des besoins des utilisateurs. Au centre un noyaux fonctionnel rassemblant tous les éléments de service d’une habitation: circulation / SdB / cuisine... libérant les façades pour permettre des agencements diverses. 1 chambre, 2 chambres, un espace de vie traversant, une organisation en quiconce ou une orientation vers le jardin ou vers la rue; le projet maximise les possibilités d’y habiter.
  • Credits
    Design in association with Michiel Van Der Loos . Stability Engineer: MC carré
BELGRADE
  • PROGRAM: Transformation of an office building into14 social housing . SIZE: 1983m2 . LOCATION: Bruxelles, BE . CLIENT: Commune de Forest . STATUS: Competition, 3rd place . TIME: 2020
  • La philosophie du projet prend ces racines dans le constat que les bâtiments Modernistes connaissent une extinction sans précédent à Bruxelles à l’instar de l’Art Nouveau dans les années 60. Notre volonté est de faire prendre conscience de la beauté et du potentiel que représentent ces constructions brutalistes qui malheureusement souffrent d’une image négative. Ce projet est une opportunité pour montrer que ce type de bâtiment fait partie intégrante du patrimoine architectural en mettant en valeur sa beauté spatiale, urbanistique et matérielle.

    En plus de convertir un bâtiment de bureau en logement, le projet cherchera à revaloriser le patrimoine architectural existant, à l’adapter au contexte et aux besoins actuels tout en remettant à jour son «ambition brutaliste». Les éléments architectoniques structurels (poteaux et poutres) et les éléments en façade (couronnes en béton) seront maintenus et nettoyés. Le système de plateaux superposés, expression forte de l’existant, sera conservé; la nouvelle peau se déploiera en retrait afin de respecter les fondements de la conception initiale du volume. Dans la continuité de la philosophie Moderniste et Brutaliste, le projet complètera le volume, se développant sur ces 5 façades, lui permettant de répondre de manière appropriée à son contexte.

    La tour de distribution verticale en béton sera évidée pour accueillir de nouvelles circulations verticales. Depuis ce noyau, des coursives, portées par un système de profilés métalliques, distribueront les logements tout en créant un dialogue avec le projet IMPRIMERIE. Les coursives ne toucheront la façade que pour permettre l’accès aux appartements. Des seuils généreux deviendront autant de terrasses semi-privées et appropriables. Servants notamment d’espaces de transition entre le commun et le privé. La distance entre la façade et la circulation permettra aux logements de s’ouvrir sur la coursive tout en conservant leur intimité tandis que les patios créés généreront des relations verticales
    Elle sera dès lors l’identité forte du bâtiment; le lien entre le privé et le public; la dentelle légère, transparente et vivante que les habitants s’approprieront et où ils se croiseront dans les trois dimensions.
  • Credits
    In association with NONANTE architectes . GOFFART POLOMÉ ARCHITECTES . Stability Engineer: JZH . TS + PEB: JZH
TRIANGLE HOUSE
  • PROGRAM: Villa . SIZE: 225m2 . LOCATION: Waterloo, BE . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2017 - 2020
  • The TRIANGLE HOUSE is an individual house for a small family. When entering, its triangular shape points towards the entrance opening up to the garden.
    The main façade is oriented south. Five windows on a curved façade generate a continuously changing atmosphere. Outside a variable curvy shadow on the wall; inside an ever varying light and multiple orientations. From its lights and materials the project vibrates with time and seasons. Natural white bricks, diverse brick apparatus, corrugated anodized steel, natural aluminum frames, concrete and wood… All react and reflect the environment. Sober and yet alive.
    The combination of the circular façade with the triangular roof generates two covered terraces. In concordance with the sun path the house avoids overheating in summer and comfort in winter.

    The house is small, compact but generous. Half a square, the plan is an agglomeration of spaces, avoiding corridors. The living area is open but still capable to propose more intimate zones thanks to the curve and some floating elements. The chimney, the kitchen island or the wooden structural pillar articulates this fluid space. With a ceiling bending from 2.5m to 4m height the living area is neither a loft nor a “classical” plan, the project combines the best of both worlds.
    A buffer layer hosting the entrance, the circulation, the kitchen, the bathroom and all technical functions shield the house from the built environment, giving it increased independence.
  • Credits
    Stability Engineer: Forme et Structure . Photos: Nicolas Delaroche
DUCHESSE
  • PROGRAM: 2 houses and 6 apartments . SIZE: 1,100m2 . LOCATION: Molenbeek, BE . CLIENT: Private . STATUS: Underconstruction . TIME: 2017 - 2022
  • Situé sur la place de la Duchesse de Brabant à Molenbeek, le projet est dans une zone urbaine densément bâtie.
    Actuellement composé de deux halles industrielles en intérieur d’îlot et d’un hôtel particulier datant de 1880 sur l’espace public, l’ensemble est transformé en complexe d’habitation de typologies variées.
    La situation actuelle étant complètement saturée, le projet fait ressortir trois volumes en creusant dans la masse construite. Ils sont liés par un espace extérieur commun, vert. La soustraction volumétrique permet aux nouveaux logements d’avoir le recul et la luminosité nécessaire pour une bonne qualité de vie. Cette opération évite d’avoir des vis-à-vis trop abrupts et d’avoir une habitation trop isolée.

    Une importance particulière est apportée au patrimoine industriel du lieu. La façade d’une des halles est entièrement conservée. Que ce soit du gabarit, de l’expression architecturale des volumes ou de la finition intérieure, le projet cherche à faire ressortir le genius loci du lieu.
    Dans la même suite de réflexion, les matériaux utilisés confirment l’identité du lieu. Les façades sont habillées de carrelage évoquant le langage de la brique omniprésente. En blanc pour le bâtiment central, comme pour souligner et revaloriser la façade industrielle conservée, en rouge-brun pour les maisons en fond, s’accordant avec les briques de terre cuites.
    À l’intérieur, la finition est pensée brute. Évitant plafonnages et couts inutiles, le plafond sera fini le béton de la dalle, les murs seront en bloc béton brut et le sol en ciment.

    La transformation du volume sur rue respecte au mieux l’existant. Moulures, portes et fenêtres sont remises à neuf avec un minimum d’intervention. Le nouveau toit propose une terrasse pour profiter de la vue dégagée. Cette réhabilitation permet la création d’un duplex au RdC et R+1 et de deux appartements.
    Les deux volumes dans la cour sont appuyés aux murs mitoyens de la parcelle. Ces murs prennent de l’épaisseur pour accueillir services et salles humides. Distribution, SdB, WC, cuisine et stock sont concentrés dans cette épaisseur fonctionnelle. Les espaces de vie sont ainsi libérés et poussés au plus proche de la façade, profitant au mieux de la luminosité et la vue.
  • Credits
    Stability Engineer: Forme et Structure
RÜTTI
  • PROGRAM: Primary and secondary school . SIZE: 6000m2 . LOCATION: Gstaad, CH . CLIENT: Einwohnergemeinde Saanen . STATUS: Competition . TIME: 2019
  • Städtebau, Volumen
    Die in den 70er Jahren durchgeführte Erweiterung, bestehend aus einem dreigeschossigen Gebäude sowie einer Sporthalle, bildet mit dem aus dem frühen Zwanzigsten Jahrhundert stammenden Schulgebäuden ein harmonisches Ensemble. Eine Baumallee verbindet die Gsteigstrasse mit dem alten Gebäude und formt somit einen klaren Eingangsbereich. Die Sporthalle und Klassenräume des modernen Gebäudes werden durch den Hof erschlossen. Durch die Trennung der Eingänge ist es einerseits möglich, den Pausenhof abzusichern und andererseits einen separaten Zugang für Wohnungen im Dachgeschoss zu schaffen. Das Projekt ABC sieht vor das Turnhallengebäude durch einen zweigeschossigen, halb in den Boden eingelassenen Gebäudekörper zu ersetzten. Lang und flach, das neue Volumen unterscheidet sich bewusst von der kompakten, fast kubischen Form des historischen Gebäudes. Die Komposition der Volumenkörper bildet eine geschlossene Einheit. Das Projekt integriert einen häuslichen
    Maßstab und gliedert den Außenbereich mit Hilfe von Referenzpunkten entlang des Schulhofs. Auch im großen Maßstab erinnern die Stirnseiten der Satteldächer an den regionalen Baustil und beziehen sich auf die Westfassade des aus dem der 70er Jahren stammenden Schulgebäudes.
    Zugang
    Das Referenzniveau des neuen Gebäudes ist das gleiche wie das in dem der 70er Jahre. Alle Zugänge zu den Klassenzimmern befinden sich auf einer gesicherten Ebene. Der Zugang zur Bezugsebene 0 ist gleichzeitig der überdachte Bereich des Innenhofs. Eine große Treppe verbindet den Hof der älteren Schüler mit dem der Jüngeren. Durch Seine Form und seine Lage bilden sich zwei Höfe um das Gebäude; vollkommen geschützt, behaltend die Jüngeren direkten Bezug zum Lehrezimmer und zum Hof der Älteren Schüler. Vom überdachten Innenhof ist der Zugang zum gesamten Schulkomplex möglich. Im Neubau sind die Unterrichtsräume für die älteren Kinder direkt mit dem Außenbereich verbunden. Die Hofüberdachung erstreckt sich entlang des neuen Volumens und ermöglicht den Zugang zum Hof der Basisstufe. Die Terrasse mit Öffnung zum Innenhof wird zum repräsentativen Ort der Schule, ein gemeinschaftlicher Raum der sich über die gesamte länge des Gebäudes erstreckt verleiht dem Komplex einen dörflichen Charakter.
    Außenbereich
    Das neue Gebäude fügt sich in den Bestand ein und behält die vorhandenen Qualitäten der Innenhofflächen bei. Seine Positionierung entlang des überdachten Innenhofs und seine flache Volumetrie befreien großzügige Grünflächen Richtung Hang. Diese nach Westen ausgerichteten Grünflächen profitieren von der Morgensonne. Die zur Hälfte eingelassene Gymnastikhalle sowie die Landschaftsgestaltung vor der Halle, schützen vor möglichen Erdrutschen. An der Gebäudevorderseite senkt sich der bepflanzte Boden für eine optimale Belichtung der Sporthalle und Umkleideräumen ab, gleichzeitig entsteht ein direkter Zugang von außen zur Mediathek. Dank dieser Verbindung kann der Sportunterricht problemlos aus der eingelassenen Halle nach draußen verlegt werden. Die Neigung dieses natürlichen Filters ist durch lange stufen aus lokalem Gestein befestigt und bieten zugleich einen Aufenthaltsort für Zuschauer um sportlichen und kulturellen Aktivitäten des Projekts beizuwohnen. Die Fahrrad Parkplätze sind rechtwinklig zu Gelände angeordnet und definieren die klar programmierten Bereiche: Parkplätze, Schulhof, Sportplatz und Hauptparkplatz. Die vorhandene Hecke wir verbreitert, abgesenkt und durch neu gepflanzte Bäume gegliedert. Diese Landschaftsgestaltung ermöglicht es, den Hof zu öffnen, indem mehr Licht
    auf die Laufband gebracht wird. Die Extremitäten des Geländes sind für die Parkplätze vorgesehen. Im Norden und begleitet von einem großen überdachten Abstellplatz für
    Fahrräder. Die direkte Verbindung zum überdachten Hof wird durch die neu gestaltete der Treppe und die offene Glasfassade verbessert. Die Baum Allee und die Chaussierung am Eingang des Altbaus bleiben erhalten. Durch die Ausrichtung der Parkplätzte für Autos im Norden und Fahrräder im Süden trennt die Allee die Fortbewegungsmittel. Im großzügigen Hof steht auf dem Steinboden ein Brunnen. Von Bäumen geschützt ordnen sich kreisförmige Bänke auf Freiflächen bis zum Parkplatz im Süden an. Die funktionale Pufferzone zwischen dem Fußballplatz und dem Schulhof erhält einen Pavillon für Gartenwerkzeuge. Er ist ideal zwischen dem Allwetterplatz und der Laufband gelegen.
    Raumprogramm
    Die programmatische Verteilung basiert auf den räumlichen Qualitäten und Möglichkeiten der bestehenden Gebäude. Im Altbau sind spezifische und außerschulischer Aktivitäten (Spezialräume, Seminarräume für besondere Maßnahmen, Tagesschule) vorgesehen. Im Gebäude der 70er Jahre hauptsächlich Räume für die Lehrkräfte und die Schulleitung. Im Neubau sind die Klassenzimmer verteilt. Die drei Gebäude sind durch die halb eingegrabene Ebene verbunden. Die Gehwege und Rampen ermöglichen den Zugang für Personen mit eingeschränkter Mobilität und Lieferungen.
    Altes Gebäude
    Das Projekt sieht vor, die Raumaufteilung des alten Gebäudes nicht zu verändern, sondern seine räumlichen Qualitäten und die alten Holzböden hervorzuheben. Wenige Änderungen im Programm ermöglichen einen reibungslosen Übergang und einen idealen Bauzeitplan. Die wichtigsten Modifikationen sind in der Verteilung des Raumprogramms und im Treppenhaus geplant, um die Sanitäranlagen optimal zu reorganisieren. Die Spezialräume bleiben auf dem Tiefparterre Niveau und profitieren von
    der Nähe zu den Maschinen- und Abstellräumen. Das Materiallager der Schule befindet sich auf dem Schutzplatz. Im Erdgeschoss, Hochparterre in Bezug auf das Straßenniveau, befindet sich das Programm für den Musikunterricht. Das Auditorium wird also immer als Veranstaltungsort im kleinen Ausmaßen genutzt. Das Lager für die Musikinstrumente liegt auf dem gleichen Niveau. Die Proberäume sind besonders schallisoliert. Im ersten Stock befinden sich die Räume für Integrationskurse, besondere
    Maßnahmen, IBEM und Schulsozialarbeit. Die intimeren Räume befinden sich im Gebäude der 70er Jahre und sind direkt vom Dach des überdachten Hofs zugänglich. Die Tagesschule ist auf einer Etage mit den Arbeitsbereichen und dem Essraum. Es ist somit möglich, die Kantine als eine Kontinuität der Arbeitsbereiche zu verwenden. Über die Fußgängerbrücke ist mithilfe des neuen Aufzugs im Gebäude der 1970er Jahre diese Etage erreichbar. Die Wohnungen im Dachgeschoss werden nicht verändert.
  • Credits
    In association with RAUM404
CARMÉLITES
  • PROGRAM: Roof extension + rehabilitation + Transformation of a house in two units . SIZE: 275m2 . LOCATION: Brussels, BE . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2017-2019
  • DENSIFICATION VERS LE HAUT, TRANSITION URBAINE ET NOUVELLES ORIENTATIONS
    Entre construction basse et haute, le projet a l’opportunité de devenir un liant urbain permettant aussi bien de densifier la construction que de compléter le profil de la rue dans laquelle il se situe. Avec une extension en toiture, la création de terrasses est possible. Le mur mitoyen, aveugle, est maintenant habité et de nouvelles orientations sont alors générées.
    La transition entre la hauteur du bâtiment bas et haut se fait progressivement sans perturber la lecture des constructions environnantes. La transformation de la maison unifamiliale en deux logements généreux permet d’embellir le contexte urbain en remplissant harmonieusement le passage abrupt entre une échelle bâti et une autre.

    ÉVIDEMENT DE LA COUR
    En intervenant dans la masse de la cour arrière, la création d’un patio, permet une habitabilité plus saine du volume arrière. Une amenée de lumière, d’air et d’espace extérieur permet la création de deux chambres à coucher et de deux salles de bain.

  • Credits
    Stability Engineer: Forme et Structure . Photos: Nicolas Delaroche
KUMPS
  • PROGRAM: Extension and rehabilitation . SIZE: 100m2 . LOCATION: Overijse, BE . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2017-2019
  • KUMPS est une extension et une réhabilitation de l’espace de vie d’une maison unifamiliale située à Overjise.
    L’ajout vient réorienter le projet. L’entrée se fait maintenant latéralement et plus depuis la rue, requalifiant ainsi le pignon en nouvelle façade avant. Le garage se voit affecter en espace d’entrée distribuant la buanderie, les w.c., l’escalier des chambres, la salle à manger et le nouveau salon.
    Le volume existant est aligné à la rue mais ne tisse aucune relation avec son jardin.
    La nouvelle extension se plie pour réorienter la maison sur le jardin grâce à une grande baie vitrée et une relation totale avec celui-ci.
    L’ancienne porte de garage et d’entrée sont obstruées et accueillent une fenêtre identique aux 3 autres existantes. La façade est entièrement peinte d’un noir identique aux ardoises existantes du mur mitoyen. Ceci pour d’abstraire les divers matériaux et interventions et de rendre éligible le volume existant parfaitement cubique.
    L’extension est laissée en brique brute, sans peinture. Elle s’apparente au langage du paysage d’arrière-cours belge ; des annexes improvisées et agglomérées à un volume principal.
    Les rives et gouttières sont blanches afin de marquer graphiquement les différents plans qui s’entrecroisent et d’accentuer la réorientation du RdC.
  • Credits
    Stability Engineer: Forme et Structure . Photos: Nicolas Delaroche
VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
  • PROGRAM: Natural History Museum . SIZE: 8600m2 . LOCATION: Fribourg, CH . CLIENT: Fribourg City . STATUS: Competition . TIME: 2019
  • CONTINUITÉ VERTE
    Le site du dépôt de l’Arsenal est situé dans une zone urbaine stratégique. Entre une partie haute et une partie basse, entre une zone bâtie et une zone plus ouverte et dans la croisée des deux axes de mobilité douce, l’espace de l’Arsenal semble être la pièce manquante de la continuité verte potentielle visible à la grande échelle. En effet, en considérant le site comme étant un espace public vert et ouvert, une continuité morphologique restructurant le contexte urbain peut naitre : le Bois des Morts, le parc urbain (parc des Pérolles), le nouveau parc culturel (parc du MHNF) et le parc d’habitation (futur développement des trois tours à l’ouest de l’Arsenal) forment alors un réseau impactant le tissu urbain.
    Ainsi, l’axe de mobilité douce orthogonale à la voie ferrée profite du nouveau parc culturel du MHNF pour se connecter naturellement au Bois des Morts.
    De par sa position, l’espace du nouveau musée a le potentiel de devenir un liant avec son environnement direct.

    LIANT URBAIN
    À proximité de la zone du projet, la Route des Arsenaux est bordée de part et d’autre par des constructions de logement collectif. Le dépôt de l’arsenal interrompt ce système d’alignement. Le long volume est implanté orthogonalement à la route libérant ainsi un espace ouvert tenu par ce dernier. Le projet tente de conserver cette poche urbaine.
    Profitant de la topographie en habitant la différence de niveau, l’extension du musée s’efface. L’arsenal est revalorisé et devient le volume dominant du musée. Une nouvelle façade articule alors un espace public bas, connecté à la Route des Arsenaux et un espace public haut, en belvédère sur le tissu urbain. La partie basse permet l’accès à tous les flux urbains ; camion de livraison, bus, minibus, dépose-minute, vélos ou piétons débouchent sur cette place minérale ayant une pente douce vers l’entrée du musée. L’escalier nouvellement construit au nord du site est complètement intégré au projet et devient un accès à la partie haute de l’espace public : le toit planté de l’extension du musée.
    En continuité directe avec le rez-de-chaussée supérieur du dépôt de l’arsenal, le nouveau toit intègre l’axe de mobilité douce longeant l’ancienne voie industrielle ainsi que le jardin de la nouvelle crèche. Cette partie supérieure est un jardin culturel où piétons et cyclistes viennent déambuler entre des volumes énigmatiques, les zones plantées et le long des larges allées sinueuses pour accéder aux parties du programme ouvertes au public, rejoindre la partie basse, se poser ou encore continuer leur balade sans interruption.
    Construire dans la topographie permet au nouvel espace public de conserver une porosité urbaine liant ses alentours avec fluidité.

    ARCHÉTYPE
    Sur la dalle couvrant l’extension du musée, des volumes anecdotiques articulent et hiérarchisent les flux. Terrasse du restaurant, déambulation, espace pique-nique et animations ou encore accès pompiers cohabitent alors. Ces formes émergentes sont intimement liées à l’espace muséal au-dessous. Canons à lumière, patio ou couverture des espaces d’expositions temporaires ont des formes intimement liées à leurs fonctions. En référence aux fouilles archéologiques, le plan horizontal ne laisse paraitre que les archétypes du monde d’en dessous, du monde oublié, du monde passé. Ce sont ces éléments sculpturaux et ludiques qui qualifieront la nouvelle identité du MHNF. Leur échelle, inférieure au dépôt de l’arsenal, intègre le bâtiment de la crèche qui participe aussi à la qualification de l’espace public, « effaçant » ainsi la frontière entre le monde du musée et le contexte environnant.
    Ce principe d’élément articulateur s’étend aussi à la partie basse de l’espace public.
    L’espace extérieur devient finalement un espace urbain poreux, fluide s’organisant autour d’éléments reconnaissables et fonctionnels.

    ESPACES FLUIDES
    Le principe de fluidité de l’espace public s’étend aussi à l’intérieur du musée. Des noyaux, de dimension contrôlée, accueillent la technique et la partie du programme spécifique, libérant ainsi l’espace de l’exposition permanente, de la médiation, des services et de l’administration. Ces volumes permettent d’organiser le projet en évitant la présence de mur. Ils qualifient l’espace libre qui se profile entre eux, crée des tensions et oriente les fonctions suivant les besoins. Ces noyaux laissent la périphérie libre. La totalité du bâtiment patrimoniale, sa façade et sa structure deviennent alors complètement lisibles et revalorisées.
    L’extension accueille principalement l’exposition permanente. C’est un espace libre et liquide qui coule entre les noyaux ; son sol change de niveau, son plafond reste droit. Un espace sombre et mystérieux nous laisse découvrir le patrimoine naturel. La lumière extérieure ne pénètre qu’à certains points et uniquement depuis le plafond. Trois canons à lumière et un patio rappellent le fait d’être dans un environnement calme, mystérieux et enterré. La visite transite naturellement dans l’arsenal dans la même logique d’espace fluide. Un grand escalier tenu par deux noyaux débouche au premier niveau, dans la forêt de poteaux de l’arsenal.

    Au rez-de-chaussée l’espace extérieur est tenu d’une part par la nouvelle façade du musée, un mur ayant comme seule ouverture l’entrée de l’accueil et d’autre part par le dépôt de l’arsenal mettant en avant les ateliers du musée généralement cachés. Ateliers de taxidermie, de menuiserie, de mécanique, de couleur et de colle, qualifient cet espace extérieur représentatif et donne la possibilité à ces activités de s’étendre sur le parvis.
    De la même manière, à l’étage, le restaurant, le foyer multifonctionnel et l’atelier de médiation sont en relation totale avec le jardin. Ici, un accès direct et indépendant reste possible.

    Le musée d’histoire naturelle de Fribourg peut s’étendre en hauteur grâce à l’ajout d’un niveau au bâtiment de l’Arsenal. Le patio séparant l’espace muséal au restaurant peut accueillir un nouvel escalier pour accéder au nouvel étage du musée.

    ORGANISATION EN BOUCLE
    Il est possible d’approcher l’exposition permanente de deux manières.
    Depuis la route des Arsenaux, le visiteur descend doucement vers l’accueil pour s’acquérir des tickets et continuer directement dans l’exposition permanente ou temporaire. Il finira sa visite à l’étage dans le restaurant et le foyer multifonctionnel. Ici il pourra choisir de sortir sur la terrasse ou de manger un bout.
    Un autre scénario imaginable serait de commencer la visite depuis le haut. Un visiteur ayant déjà ces entrées pourrait accéder à l’exposition permanente depuis le restaurant.

    MATÉRIALITÉ ET STRUCTURE
    Le pisé est majoritairement utilisé pour la stabilité de l’extension. Les noyaux accueillant les expositions temporaires, le local de service, ou le patio ainsi que les murs du soutènement portant la dalle de l’espace public plantée, participent à l’identité du lieu : un espace sous terre contenu par du pisé. Ce matériau, en plus de son aspect brut complètement intégré au thème du projet, apporte une dimension écologique, low-tech et locale non négligeable.
    Le béton est utilisé uniquement là où une autre alternative nuirait à la qualité de l’espace. La dalle du toit est en structure mixte bois/béton apportant des solutions aussi bien techniques (grande portée) et économiques qu’esthétiques. Depuis l’intérieur, l’espace fluide se glissant entre les volumes en pisé a donc un plafond en latte de bois orienté dans la direction de la portée de la dalle collaborante.
    Dans le dépôt de l’arsenal, isolé par l’intérieur, la majorité des colonnes sont conservées et visibles.
    Depuis l’extérieur, le bâtiment patrimonial, volume dominant du projet, est entièrement nettoyé et repeint ; les formes anecdotiques en pisé activent l’espace extérieur.

    DALLES MIXTES
    Le bois fait partie intégrante du projet. Dans l’extension, la dalle de toiture est un système mixte bois/béton. Le coffrage en lattes de bois reste visible et participe à la stabilité de la dalle.
    Dans le bâtiment de l’Arsenal, le même principe est mis en œuvre. En conservant le plancher existant et en y vissant sur toutes les gites gardées visibles un panneau OSB, du béton coulé sur toute la surface du plancher renforce la structure existante. Le plancher existant devient alors une dalle collaborante bois/béton.
  • Credits
    In association with wood x mug . Stability Engineer: UTIL . CVSE + MCRG: Chammartin & Spricher SA
2+2=5
  • PROGRAM: Primary School . SIZE: 7000m2 . LOCATION: Geneva, CH . CLIENT: Geneva City . STATUS: Competition . TIME: 2019
  • LIANT URBAIN
    La parcelle se situe dans le nouveau plan d’aménagement du PAV principalement constitué d’ensembles de logements denses. Ces ensembles ont tous une relation directe avec les axes périphériques et s’y alignent. Le nouveau groupe scolaire est complètement tenu par ces ensembles et ne présente aucune relation directe avec les axes périphériques.
    Il est central et prend un statut pavillonnaire ; un volume reconnaissable autour duquel un espace se déploie. Des relations urbaines sont alors générées tout autour de l’école qui, de par son implantation et sa forme, devient un condensé de la forme urbaine du PAV. L’école participe à la logique de dilatation et contraction urbaine du PAV et cristallise ce concept spatial à différentes échelles.

    Compacte, centrale et reconnaissable, l’école est constituée d’un volume carré et rationnel ainsi que de quatre tourelles agglomérées en périphérie.
    Le carré, contenant toutes les salles d’étude, accueil sur son toit la salle d’éducation physique. En surélevant la salle de sport, il est possible d’injecter au RdC un programme public plus adapté au contexte. En effet, le restaurant scolaire ainsi que les activités parascolaires permettent d’activer l’espace public, générer des flux et rendre le bâtiment plus accessible. Une salle de sport semi-enterrée pourrait devenir une barrière physique qui, en plus d’augmenter les couts de construction, empêcherait toute porosité entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment.
    La hauteur de l’école est ainsi plus élevée au nord et répond donc mieux à la densité du bâti tenant la nouvelle place publique. Au sud, la salle d’éducation physique s’étant sur une terrasse. Le volume est ici plus bas et s’accorde harmonieusement avec les constructions existantes du site elles aussi moins hautes que le nouveau développement.
    Quatre tourelles, de différentes orientations et dimensions, contenant les fonctions plus spécifiques du programme, s’accrochent aux façades du volume central carré. En plus d’être des éléments caractéristiques de l’école, elles permettent aux quatre façades de répondre adéquatement au contexte. Ses tourelles étendent la relation urbaine de l’école au-delà du PAV. Elles orientent les perspectives vers l’axe vert du Quai des Vernet et la rivière, offrent une façade sur la route des Acacias et caractérisent les deux places publiques au sud et au nord de l’école.

    Le bâtiment scolaire devient le centre de gravité du PAV. Un point d’attraction articulant deux espaces majeurs ouverts, celui du préau et une poche publique.
    L’aménagement extérieur est généré par les flux des accès à l’école ou depuis les axes du PAV. Entre ces flux, des zones plus spécifiques sont aménagées. Au nord, une vaste poche verte offre à la communauté la possibilité de pique-niquer et de se poser en plein air. Au sud, dans le préau, différentes zones accueillent des équipements sur un sol en copeau de bois ou tartan coloré.
    La totalité de l’aménagement est articulée par le bâtiment scolaire et par des éléments de plus petite échelle (stationnement vélo, équipements préau ou local poubelle).

    ESPACES FLUIDES
    Les espaces pour le public sont tous soit au RdC avec le programme parascolaire, soit au dernier niveau avec la salle d’éducation physique. Ils sont accessibles indépendamment grâce aux circulations verticales situées dans les tourelles.

    Le restaurant est traversant. En dehors des horaires scolaires, il peut occuper la terrasse au nord et ainsi générer de l’activité sur cet espace public, participant à l’aménagement extérieur prévu dans le PAV (restauration + maison de quartier).
    De plus, ce restaurant scolaire devient aussi le hall d’accueil pour des événements extrascolaire. Sa dimension permet aux flux entre les différentes parties du programme parascolaire et la distribution verticale de cohabiter avec le restaurant scolaire.
    Toutes les circulations du projet, rampe à pas-d’âne, escalier et ascenseur, lient le RdC au dernier niveau sans avoir à traverser les niveaux intermédiaires. Dans les deux tourelles attenantes à la salle d’éducation physique sont les vestiaires et le local matériel. La salle de sport s’étant sur la terrasse surélevé, orienté au sud et connecté au paysage du site. Dans les deux autres tourelles, l’atelier du livre et la salle d’activité pour l’enfance profitent aussi de cette terrasse qui devient un des espaces représentatifs du projet.
    Aux deux niveaux intermédiaires, les salles d’études s’organisent à travers un « réseau » qui traverse le volume carré central et se lie aux tourelles périphériques. La dimension du réseau varie suivant l’importance du flux défini par la circulation et les accès aux classes. Plus large au niveau de la tourelle circulaire connectée au préau, le couloir se ramifie et s’organise autour du noyau central rond contenant des locaux techniques et permettant à l’utilisateur de plus facilement s’orienter. En plus de connecter, de guider et d’apporter de la lumière naturelle, le réseau est la colonne vertébrale du plan, traversant le programme générique des salles d’études et s’élargissant en ses embranchements pour accueillir le programme plus spécifique.

    Les tourelles en périphérie ont à chaque niveau un programme unique et présentent des orientations et des relations spatiales différentes suivant leurs fonctions.
    Le projet réinterprète le schéma classique de l’organisation d’une école. L’externalisation de la circulation et des programmes caractéristiques donnent une nouvelle image à une infrastructure éducative. Plus ouverte, plus accessible, plus visible, l’école s’exprime au-delà de sa fonction, elle se rattache au contexte, se montre et caractérise l’espace extérieur. Le projet est un volume compact capable aussi bien de s’exprimer en tant qu’objet que de répondre à son contexte ; c’est un « pavillon-urbain ».

    STRUCTURE, MATERIALITE ET ECOLOGIE
    Une école primaire est le lieu éducatif et représentatif principal pour l’éducation d’un enfant. C’est un établissement où l’on prépare les générations futures aussi bien d’un point de vue pratique que philosophique. L’école est un lieu où les enfants se rendent pour comprendre et déchiffrer notre environnement, c’est elle qui les prépare à l’avenir.
    L’écologie est plus que jamais une nécessité qui doit être instaurée dans les consciences dès le plus jeune âge.
    Dans cette optique il serait contradictoire de concevoir un bâtiment éducatif autrement qu’avec des matériaux renouvelables. Le projet évite autant que possible l’utilisation de matériaux polluants comme le béton et l’acier ; il est pensé majoritairement en bois.
    Ici, les possibilités et le potentiel d’une structure en bois est valorisée et exprimée jusqu’à dans l’architecture de l’établissement.
    En façade les contreventements, les poteaux et les poutres sont en bois massif.
    A l’intérieur, des caissons multiples préfabriqués, intégrant tous les composants acoustiques et techniques nécessaires pour une école font office de plancher. Ce système, en plus d’être structurel et posé fini, présente une facilité et une rapidité d’exécution complétement adaptée pour un établissement scolaire. De plus, ce système constructif permet le porte-à-faux du préau couvert. Seule la dalle du RdC est conçue en béton pour des raisons de capillarité et de stabilité.
    Les parements sont en latte de bois. Leur sens varie suivant qu’ils soient posés sur le volume carré des salles d’étude ou sur les tourelles périphériques.
    Aussi, par soucis d’écologie, le projet renonce à construire en sous-sol.
    La salle de sport conçu en hauteur permet d’éviter un surdimensionnement et des surcouts structurels avec un volume enterré. Ce parti, en plus de libérer le RdC et d’avoir un volume à l’échelle des constructions denses attenantes, permet d’avoir un bâtiment rationnel et structurellement adapté à ces fonctions.
    Le projet est autosuffisant et produit de l’énergie. Tout le toit plat, soit une surface de plus de 1060m2, est pourvu de panneaux photovoltaïques. La géothermie et le double flux s’ajoutent à l’énergie solaire passive et active ainsi que l’apport d’éclairage naturel, rendent le bâtiment complètement passif et à énergie positive.
  • Credits
    In association with Léonard Gurtner
KOT
  • PROGRAM: Fritkot . SIZE: 10 x 56m2 . LOCATION: Brussels, BE . CLIENT: Brussels city . STATUS: Competition . TIME: 2018
  • LE FRITKOT UN BRIC A BRAC URBAIN
    Objet de la culture populaire, ancré dans l’imaginaire collectif, le fritkot fait aujourd’hui partie du patrimoine immatériel.
    Repenser les fritkots comme identité forte passe avant tout par un état des lieux. En observant les baraques à frite dans le paysage Belge, nous remarquerons que ces structures sont en fait un conglomérat d’éléments accolés à une boîte simple, la cuisine. Enseignes, extraction d’air, stock pour pommes de terre, poubelles, mobiliers et parfois un espace chauffé pour manger sa frite sont les éléments caractéristiques qui donnent l’identité aux fritkots.
    TOUS SOUS LE MÊME TOIT
    Forme facilement identifiable et reconnaissable par tous, le projet reprend les codes, la morphologie d’une maison au sens primitif du terme. Un toit à double pan reconnaissable à distance lui attribue un aspect familier et domestique où tout le monde se sent chez soi.
    Sous ce toit, l’espace urbain abrité des intempéries est appropriable par tous. C’est une nouvelle infrastructure pour la ville. Contrairement au schéma classique des fritkots qui induit un rapport frontal entre le frituriste et les clients, le projet propose de réinterroger ce rapport en offrant un espace unique sous la toiture où les deux antagonistes ne forment plus qu’un.
    DÉBORDEMENT DES ÉLÉMENTS
    La nouvelle friterie tente de réinterpréter le fritkot Belge. En externalisant autant que possible tous les éléments complémentaires et techniques, le projet articule l’espace public et le requalifie. Des espaces servants, d’autre servis ; des espaces de services, d’autres appropriables.
    - Cinq piliers soutiennent la toiture. Le plus gros d’entre eux, carré, est le point d’ancrage, la rotule à l’espace public. A son pied une base cylindrique en béton peut être appropriable par l’utilisateur. Un banc, un toboggan, une chaise longue, un piédestal ; Il lie l’espace urbain avec celui du fritkot.
    Au centre le pilier en croix qui, en plus d’être structurel, organise l’espace sous toiture en y ajoutant un côté ludique, presque surréaliste.
    - La « boîte » purement fonctionnelle est la cuisine du frituriste. Cet élément vient se glisser sous la toiture. Ouvert et en fonctionnement, c’est l’élément primordial qualifiant le nouvel espace ; Il est le catalyseur et oriente le projet et ses utilisateurs.
    - Une tringle, courbe, en acier, est suspendue à la toiture. Elle permet au frituriste de suspendre un rideau temporaire pour garantir un peu de chaleur à ses clients fidèles le temps d’une dégustation.
    - Un cylindre métallique jaune traverse la toiture et rend ainsi la friterie visible à distance. Rétroéclairé, le nom de la baraque à frite percé dans la tôle métallique est lisible de jour comme de nuit, de proche comme de loin.
    En plus d’être un signe, cet élément sert au quartier. C’est un point de collecte de déchets organiques, d’huiles et de graisse. Le biogaz produit sert ensuite à alimenter en énergie la cuisine.
    CONSTRUCTION BRUTE
    Le projet est extraverti, ses fonctions débordent sur l’espace public et expose un panel de matériaux suivant les divers fonctions. L’ensemble du kot utilise des matériaux bruts, résistants et faciles d’entretien. Seul des touches de couleurs rappelant la palette des sauces ; sauce andalouse, samouraï, ketchup ou mayonnaise viennent ponctuer et souligner certains éléments de composition.
    ADAPTABLE AUX LIEUX
    En Somme, le Kot est une infrastructure mis à la disposition par la ville pour les frituristes et pour les citoyens. Il doit donc être attractif, facile d’entretien et assurer un confort optimal. Le design du Kot rassemble tous ces critères.
    De plus, devant être construit sur huit sites, différents assemblages des éléments constituant le projet sont possibles. Que la boîte de la cuisine ait besoin de s’orienter à une église, un monument, une place ou une rue, que l’espace soit vaste ou étriqué, que ce soit dans un parc ou sur un trottoir, une configuration ultra flexible permet aux nouveaux fritkots de Bruxelles de pouvoir répondre au contexte dans lequel il se trouve et de pouvoir évoluer avec le temps et selon les besoins.
  • Credits
    In association with Joffrey About . Hanne Eckelmans
449,5 Km
  • PROGRAM: Belgians Memorial . LOCATION: Amesfoort, NL . CLIENT: FaSade . STATUS: Competition . TIME: 2016
  • "Grenzen?
    Nooit zag ik er een.
    Maar ik hoorde dat ze bestaan in de geest van sommigen".
    Thor Heyerdahl, antropoloog

    Een monument voor een miljoen Belgische burgers en militairen, gevlucht naar Nederland tijdens de Grote Oorlog. Op de Utrechtse Heuvelrug herinnert een imposant sculptuur ons aan dat verleden.
    Nu voegen we daar iets aan toe. Maar spreken over precies hetzelfde lijkt een ijdele opgave in de nabijheid van het monument zelf. Dat vertelt dit verhaal al overtuigend genoeg, van a tot z. Wel kunnen we proberen het te complementeren, en plaatsen in een groter verhaal; het een hedendaagse noot geven.
    Laten we daarom in onze, andere tijd spreken over álle vluchtelingen. Over het vluchten zelf. Ja, honderd jaar later mag deze plek - ook - een herdenkingsplaats zijn voor vluchtelingen overal ter wereld.
    Maar wat is het dan eigenlijk dat hen bindt?
    Wat is van betekenis voor hen allen?
    Natuurlijk gaat het om tegenstellingen: ellende achtergelaten in de hoop op geluk; van een voortdurende onveiligheid naar een onbekende veiligheid. Van oud naar nieuw, verleden naar toekomst. Aangrijpende, maar persoonlijke verhalen, voor eenieder net anders.
    Het enige dat voor iedereen gelijk is, is die scheiding zelf. Hetgeen ontvlucht werd had een afbakening.

    Een grens.
    Specifiek en Universeel
    We verbeelden het idee van de grens : die verzonnen, haast onzichtbare constructie van de mens. Geladen in betekenis, van gevangenschap tot vrijheid. Abstract en concreet tegelijk.
    We willen de actie van het overschrijden ervan voelbaar maken: Voor sommigen vanzelfsprekend, vrijwel onopgemerkt, maar verschrikkelijk moeizaam, vrijwel onmogelijk voor anderen.
    We plaatsen daarom een lijn in het park. Een ketting van 2.100 zuilen - 1 voor elke 10 Belgische vluchtelingen beland in Amersfoort - beschrijft een grillig verloop. Precies het verloop van de grens die zij wisten te bereiken. De zuilen zijn van hout, afkomstig van de gerooide bomen van het park. Verbondenheid met de plek vinden we belangrijk.
    De lijn komt in zijn gedaante voort uit de plaatselijke geschiedenis.
    In zijn beleving is hij universeel.
    Daar waar hij de paden van het park kruist, ogenschijnlijk wars van zijn omgeving, moeten we hem passeren. Telkens worden we even bewust van zijn bestaan.
  • Credits
    In association with Nicole Fröhlich . Michiel Van Der Loos
LINCOLN
  • PROGRAM: Roof extension + rehabilitation . SIZE: 210M2 . LOCATION: Brussels, Uccle, BE . CLIENT: Private . STATUS: BUILT . TIME: 2014 - 2017
  • ......................A W A R D S......................
    1st PRICE - PRIX D'ARCHITECTURE CONTEMPORAINE - UCCLE
    HIGHLY COMMENDED PRICE for the WORLD ARCHITECTURE FESTIVAL 2018 in Amsterdam
    ......................

    Lincoln is a 140 sqm roof extension of an apartment in an urbanized area of Brussels.
    The new roof hosts the living area of the apartment and offers two outdoor spaces. The existing floor was transformed into a private bedroom area.
    SCALE
    Barely visible from the street the extension responds to a new dimension, a roof-dimension. With a set-back, the new volume tends to be independent. Embracing an open view on the city, its landscape is a collection of roofs and far away towers.
    UNDER ONE ROOF
    One continuous roof lays on five cores. Completely transparent on both orientations, big large frames from floor to ceiling give the impression of a totally opened and suspended space.
    At one point only, the roof opens up above the large in-between space connecting the two living areas, bringing morning light to the front façade and characterizing this space below with its higher and tilted ceiling.
    CORES
    The existing situation had 3 volumes scattered on the roof; the circulation core and two ventilation shafts. By inflating them with functions they become the structure of the plan.
    The project is a fluid living space articulated by five cores: the circulation core in the center, the kitchen and the loggia on the facades and the sanitary and technical cores on the sides. These cores hosts all functions consequently characterizing the four corners of the plan.
    MATERIAL
    Cores are white volumes. Inside the thin white skin covering the cores, texture is reveled depending on the function. Okoumé multiplex for shelfs, buffet or bar, construction ceramic blocs and concrete for the chimney, wood and cement fiber for the logia and composite marble for toilets.
  • Credits
    Architect: Frédéric Karam . Engineer: JZH & Partners . Photos: Maxime Delvaux
  • Publications

    DIVISARE

    ARCHDAILY

    DEZEEN

POLLINISER LA METROPOLE
  • PROGRAM: Biennale "Agora"_ pollinator hotel . SIZE: 8x3 M2 . LOCATION: Bordeaux, FR . CLIENT: city of Bordeaux . STATUS: Competition . Time: 2016
  • L’enjeux du projet est de polliniser la métropole par réinsertion douce des acteurs de la pollinisation et de la végétalisation de notre environnement urbain. Nous proposons une infrastructure légère, écologique et génératrice de paysages. Le projet est un écosystème constitué de tours, une ville à l’échelle des insectes.

    AU SOL ET AU CIEL
    Afin d’avoir des espaces utilisables simultanément par les usagers de la ville et les pollinisateurs, deux espaces clairs sont définis. Au sol l’activité humaine continue pendant qu’au-dessus, à 2m50, s’installent et s’agitent insectes et oiseaux. Deux strates différenciées, deux couches génératrices d’activités.
    En s’appuyant sur des équipements publics existants, un paysage et des fonctions s’ajoutent sans encombrement supplémentaire de l’espace public.

    TERRITOIRE DE POLLINISATION
    Chaque abri de tram devient un relais de pollinisateur activant ainsi un réseau assez dense et soutenu. La vision ultime serait de pouvoir couvrir tout le territoire Bordelais.
    Dans le cadre d’AGORA 2017, le projet s’implantera le long de la Garonne sur la Place de la Bourse ainsi que sur les quatre stations suivantes : Quinconces, CAPC, Chartrons, Cours du Médoc.

    TYPOLOGIE
    Un module est constitué d’une base structurelle en grillage métallique de 3x1m correspondant à la dimension d’un abri de tram, sur laquelle s’érigent trois types de tours.
    Dans un premier cas, cette infrastructure peut s’installer sur les abris de tram déjà existants.
    La deuxième typologie est un assemblage de plusieurs modules sur pieds prenant place sur l’espace public. Les utilisateurs bénéficient de la transparence que propose la grille. Sous cet auvent, l’activité des pollinisateurs reste visible et caractérise l’abri.

    TOUR A INSECTES
    La tour à insectes est un poteau en bois massif percé permettant d’abriter divers espèces d’insectes. Cet hôtel à insectes est peint en pigment naturel bleu.

    TOUR A OISEAUX
    La tour à oiseaux est une superposition de nichoirs recouverts de panneaux en bois contreplaqués, percée, accueillant divers espèces d’oiseaux. Sous les trous d’accès sont fixés des perchoirs en laiton. Cet hôtel à oiseaux est peint en pigment naturel bleu.

    TOUR VEGETALE
    La tour végétale est constituée de faces grillagées sur lesquelles sont fixées des jardinières pyramidales en laiton dans lesquelles diverses espèces végétales seront plantées.
  • Credits
    In association with Laurent de Carnière
LE 13EME
  • PROGRAM: Housing, Roof extension on the 13th . SIZE: 250 M2 . LOCATION: Beirut, Achrafieh, LB . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2012 - 2015
  • A macrocosm unfolds at our feet. Highways, industries, schools, blocks, Hippodrome. In Beirut roofs are inhabited, private or shared, terraces or technical roofs. The flat roof on which is the extension, had to host water tanks. To make it habitable, a volume rises and contains this water in a common tank. The imposing mineral monolith orient the project towards the open panorama of the city. With its double orientation, this last floor becomes super transparent, open and ventilated, but still away from eye sights and the city turmoil.

    The project is strongly constrained by the structure and technical shafts of the irregular lower floors. Three cores articulates the project by defining clean and rational spaces. Circulation, kitchen and bathrooms. Free from partitions, at the 13th floor we wander between inside and outside always between a core and another.

    Privileged but at the same time belonging to the city, this last floor echoes Beirut with a similar brutality. The materiality is raw, stripped of all artifice. They are the most commonly used in the Lebanese construction but also try to reinterpret the "local taste". For example, the floor is made out of crushed white recuperated marble instead of the standard continuous rectangular marble flooring.
  • Credits
    Photos: Ieva Saudargaité
  • Publications

    DIVISARE

    ARCHDAILY

    WORLD ARCHITECTURE COMMUNITY

    INVENTAIRE #2

     

KID
  • PROGRAM: Nursery School . SIZE: 775 M2 . LOCATION: Boutchay, LB . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2011 - 2018
  • Squeezed between dense housing and an orange grove, the building is a long retaining wall hosting three floors for children and administration.
    The upper floor stays low enough avoiding light obstruction to the private terraces of the neighboring apartments and its roof offers them a local stony landscape.
    Between grey and green, built and open, concrete and natural, upper and lower level, the project is a transition from one state to another. With this in-between situation, connecting the natural with the built environment, the double orientation of the upper floor enhances the tension between those two contexts.
    Inside, the project is articulated by spatial contractions. The concrete retaining wall swells to host all mono functional programs like stairs, storage and toilets keeping the open spaces as free as possible. All floors are structured in three spaces transiting through narrow darker spaces into wide and bright open spaces. In plan, the dislocation of those three open spaces offers an open view towards the sea.
    Also, long and low windows respond to a child scale and orient the perspective towards the main garden on the lowest level.
    With a similar outline, each floor have their own direct relation to an outside garden, giving a different identity to each floor with a different luminosity.
    Outside, all centennial orange trees are preserved and serve a pedagogical purpose for the kindergarten.
  • Credits
    In association with OONNONNO . Photo: Ieva Saudergaité, Nancy Siam
  • Publications

    DIVISARE

6 FEET UNDER
  • PRODUCT: Walnut solid wood table and bench . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2016
  • Walnut solid wood table and bench with steel mirrored inox blade feet
  • Credits
    Engineer: Parissis . Photos: Ieva Saudargaité
HHD
  • PROGRAM: BeirutArtFair stand for HHD . SIZE: 25 M2 . LOCATION: Beirut, LB . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2015
  • Credits
    Photo: Roland Raji
GRAND 8
  • PROGRAM: "La Pala" high school student housing quarter . SIZE: 40'000 M2 . LOCATION: Chavannes-près-Renens, CH . CLIENT: Etat de Vaud . STATUS: Competition . TIME: 2015
  • L’opportunité
    Le cordon boisé de la Sorge crée une limite naturelle entre le campus des Hautes Ecoles au sud, et la zone de développement futur au nord. L’édification du secteur de la Pala pose les prémisses de l’urbanisation de tout ce plateau, exempt de construction jusqu’à ce jour.
    Au vu du programme qui se compose principalement de logements pour étudiants, un des enjeux majeurs est de créer un dialogue et une mixité avec le site des Hautes Ecoles. Mais comment créer une identité commune aux sites universitaires alors que le campus de l’EPFL et celui de l’UNIL présentent des typologies urbaines apparemment diamétralement différentes ?

    Axialité
    Si l’EPFL se présente comme une mégastructure phagocytant la vie extérieure, l’UNIL se distingue par une composition de bâtiments indépendants entourés d’espaces verts. Le facteur commun des deux sites est leur organisation basée sur une grille orthogonale cardinale.
    Par son implantation, le projet Grand-8 reprend donc l’orientation Nord-Sud des bâtiments universitaires et entre ainsi en dialogue avec eux. Sa position stratégique délimite deux axes majeurs. Un axe Nord-Sud relie directement le quartier de la Pala au campus de l’UNIL, alors qu’un axe Est-Ouest permettra de relier l’EPFL par le SwissTech Convention Center lors du développement futur du plateau. Le cordon boisé de la Sorge deviendra alors une nouvelle centralité pour le parc des Hautes Ecoles.

    Espaces publics
    La forme urbaine proposée génère trois espaces publics majeurs s’articulant avec ceux existants et projetés.

    Le Parc
    La forme compacte du nouveau quartier permet de préserver, de valoriser et même de compléter les entités paysagères existantes. Le cordon boisé de la Sorge et de la Mèbre présent au sud et à l’est en constitue la majeure partie. Ces structures créent ainsi un « parc naturel » qui entoure les habitations. Les surfaces les plus pentues sont traitées en prairie fleurie et sous-bois. Quelques chemins permettent de déambuler librement et de connecter le quartier à la commune de Chavannes au nord et au site de l’UNIL à l’est.

    La Place de la Pala
    Elle est l’espace d’accueil du futur quartier et servirait de parvis pour le « Village Olympique » des JOJ de 2020. Son emplacement légèrement en retrait de la route de la Sorge lui permet de s’en différencier spatialement et de la dominer (nuisances) tout en gardant un lien physique fort avec cette dernière (circulations).
    Une généreuse forme plantée d’arbres indigènes provenant du cordon boisé de la Sorge marque l’espace et amène un peu d’ombre. Entre cette « forêt urbaine » et le bâti, l’espace reste libre, favorisant le passage ainsi que les rassemblements.

    La Cour
    Au cœur des nouveaux bâtiments, deux cours végétalisées offrent de beaux espaces de verdure et de rencontre pour les habitants du quartier. Au point le plus bas, un bassin et son jardin filtrant permettent de collecter les eaux de pluies des surfaces minérales et des toitures. Il devient l’élément d’agrément de la cour et participe pleinement à la qualité des espaces libres créant un maillage à forte valeur écologique.
    Les espaces collectifs s’y situent majoritairement et sont traversés par de généreux cheminements. Il est prévu d’y aménager des potagers, des aires de jeux et des points de collecte. Des bancs et des tables sont installés sous les plantations de groupes d’arbres. Des places de parc extérieures pour les vélos sont disposées le long des façades près des entrées, alors que les places sécurisées prennent place au rez des bâtiments.

    Vivre ensemble
    Les activités publiques (commerces, restaurants, etc) sont réparties au sud du complexe afin d’activer la Place de la Pala et l’Esplanade située le long de l’axe Est-Ouest. Les espaces de vie partagés des studios s’installent en partie nord, bénéficiant ainsi d’une relation de plain-pied avec les cours.
    Alors que les logements pour hôtes académiques et personnel technique sont concentrés dans un bâtiment haut qui marque la place et l’entrée du plateau de la Pala, les logements étudiants sont répartis dans sept bâtiments interdépendants qui s’articulent autour de la cour. Chacun accueille une typologie de logement spécifique : studios, chambres indépendantes ou chambres en colocation. Le système distributif se décline en une multitude de lieux d’échanges, étirant l’espace public jusque devant la porte d’entrée des chambres. Tels des condensateurs sociaux, les passerelles élargies deviennent des terrasses et les paliers des plates-formes sociales. Les espaces de vies partagés sont systématiquement placés en relation directe avec ces espaces de circulation extérieurs. A l’intérieur, l’espace de distribution permet de relier l’ensemble des constructions et offre ainsi aux étudiants un parcours varié générateur de rencontres spontanées.

  • Credits
    In association with Cédric Liardet . RAUM404 . Landscape Architects: MAP . Mobility Engineer: b-plan
PATRIMOINE GENETIQUE
  • PROGRAM: Sports building . SIZE: 1.220 M2 . LOCATION: Yverdon-Les-Bains, CH . CLIENT: Commune d’Yverdon-Les-Bains . STATUS: Competition . TIME: 2014
  • Le projet peut être appréhendé comme le résultat d’une mutation architecturale. Le bâtiment existant, prévu à la démolition, ne peut être reconstruit à l’identique, notamment pour des questions programmatiques. Un clonage est impossible mais la notion de patrimoine génétique, considéré en tant qu’héritage architectural et urbain, devient primordiale ; il convient dès lors de définir quelles caractéristiques dominantes doivent perdurer et lesquelles doivent être repensées afin de permettre au nouvel édifice de mieux s’adapter à l’environnement dans lequel il prend place.

    ECOSYSTEME
    Le site s’inscrit dans une zone de verdure située en limite immédiate du centre historique d’Yverdon. Par sa nouvelle implantation et le traitement de ses abords, le bâtiment renforce cette caractéristique paysagère. Il se recule du canal pour mieux le mettre en valeur et offrir une promenade en boucle, articulée par la tour au sud-est de la parcelle. L’alignement sur la rue Pestalozzi est préservé alors que la porte d’origine en pierre massive est conservée, créant un signe urbain fort et reconnaissable. Afin de garantir une meilleure connexion entre l’école et les salles de sport, la rue se transforme en zone de rencontre piétonne, limitée aux véhicules devant accéder aux parkings. Grâce à ces opérations, le préau, la rue et le parking se réunissent pour former un vaste espace public arborisé où le piéton reste prioritaire.

    PEAU
    La disposition de la salle de sport au rez est maintenue, alors que les deux salles de rythmique s’installent dans les combles. La fonction sportive du bâtiment continue ainsi de s’afficher distinctement face au château. Les fenêtres verticales s’agrandissent, garantissant un éclairage de qualité sur les aires de jeu. Le rythme vertical de l’existant est donc préservé bien que le mur disparaisse au profit d’une structure ponctuelle. La pierre, employée en soubassement et pour les encadrements du vitrage, devient dorénavant le revêtement de façade exclusif de cette vitrine sportive. La présence de cette dernière est renforcée par l’emploi d’un seul matériau sur le reste de l’enveloppe. La tuile en terre cuite continue ainsi d’être utilisée en toiture, mais aussi sur les façades qui deviennent dès lors plus durables. Il en résulte un volume au caractère unitaire qui se déforme en toiture pour préserver un dégagement sur le château depuis l’ouest et marquer sa présence à l’est face au contexte bâti.

    VUES
    Le projet est un volume simple et hermétique coupé au nord. Mono-orienté, il offre aux salles de sport une vue entière sur le château créant un vis-à-vis qui intensifie sa symbolique et qui participe à l’identité forte du bâtiment sportif.
    Depuis le hall, un long escalier ordonne et distribue l’ensemble du programme. En longeant les terrains de sport, il bénéficie lui aussi d’une vue sur le château et d’un éclairage en second jour. Disposé entre les salles et le bloc de services au sud, il offre la possibilité de rencontres fortuites entre les différents usagers ainsi que des relations visuelles transversales.
    Depuis les espaces de service, le regard de l’utilisateur traverse les diverses couches du bâtiment, la distribution, la structure intérieure, les salles de sport et la façade nord, autant de cadrages visuels qui rapportent le château jusqu’au plus profond du bâtiment.

    SQUELETTE
    Avec une grande économie de moyens, le bâtiment minimise les efforts structurels. Sa nouvelle implantation lui permet d’éviter les complications induites par la proximité du canal alors que son système statique laisse présager la possibilité d’utiliser un radier général sans pieux : les terrains de sports sont superposés pour aligner les descentes de charges tandis que les poteaux en façade nord répartissent uniformément les efforts en fondation. Le principe de plancher mixte acier-béton permet de réduire la hauteur entre les salles. Enfin, le bloc de services est constitué de plusieurs murs porteurs longitudinaux en béton armé qui évitent de surcharger le mur intérieur des salles de sport.

    ENERGIE
    Grâce à sa nouvelle enveloppe mieux isolée, sa grande compacité, sa forme simple et son taux de vitrage réduit, le nouveau bâtiment réduit ses besoins de chauffage. Le maintien de l’orientation des salles au nord permet d’éviter les surchauffes tout en procurant un éclairage idéal pour la pratique du sport. Enfin, l’eau de pluie peut être récupérée pour alimenter les douches et les sanitaires.
  • Credits
    Architects: Frédéric Karam . Cédric Liardet
COMME CHEZ SOI
  • PROGRAM: Transformation of an industrial building into an elderly house - EMS . SIZE: 6000 M2 . LOCATION: Montreux, CH . CLIENT: Fondation Claire Magnin . STATUS: Competition . TIME: 2014
  • With railways and the « Crêtes” castle on its hill in the North and the river on the West, the project is situated above a built area which gives the opportunity of having an open view towards the lac.
    By closing the existing U shaped building on the West side a courtyard is created. It is linked to the North outdoor parking through a passage crossing the volume and defining the projects new main entrance. Also, inside this new volume, a continuous circulation is created avoiding any dead-ends. The courtyard is the representative space of the project, surrounded and activated by all collective functions. Being a terrace for the eating or living rooms, access to the lobby or the shops, this outdoor space is dynamic one where residents, visitors and employees meet, cross or interact. Larger on the ground floor, the existing structure becomes a portico creating a protected zone for sun or rain.
    On every level, differently oriented balconies, looking in the courtyard, are an extension to the collective spaces.
    A big green terrace on the second floor is held by 2 distribution cores. It is directly accessible for everyone. Common space, it can become an eating space and can also host outdoor activities with a panorama on the lac.
    Three main zones define the program: common spaces and services on the ground floor and the underground, the different houses around the courtyard and the centers needing more autonomy on the top floor.
    Three cores link all the floors of the project. They are always linked with the common spaces of every floor intensify the ‘movements’ and interactivity possible on those areas. Those cores articulate all different houses and centers of the same floor.
    On every floor the horizontal circulation is a loop, with no dead-end and always with punctual outdoor visual connections with different orientations. Sometimes narrow and others dilated, the loops become attractive commons spaces, distinguishable and recognizable by their orientations, functions and relations with the outside. This distribution is not just a corridor, it is a living space.
    The project keeps the existing window rhythm of the facade. They are, nevertheless, lowered in order to assure a comfortable view also from the bed of every room. New opening are aligned and respect the rhythm in order to have a volumetric unity. Five typologies of windows inhabit those openings.
  • Credits
    In association with Nicole Froehlich . Michiel Van Der Loos
POMPOMPOM
  • PROGRAM: Upsize and transformation of a classified building + childcare + pottery + green house + small theater + youth space + locals + foyer . SIZE: 1.950 M2 . LOCATION: Grand-Saconnex, CH . CLIENT: Ville du Grand-Saconnex . STATUS: Competition . TIME: 2014
  • In a highly urban area, the project aims to intensify the existent rural characteristics of the site by positioning several volumes around a rectangular common courtyard. This courtyard becomes the site’s heart, its identity where life is generated by all activities surrounding it.

    The minim intervention on the existing building, an old farm, accentuates its spatial qualities. The logic of parallel walls is kept and a layered organization of polyvalent rooms is created.

    The small theater is placed at the most urbanised area of the site. Along with the new extension to the old building, it articulates the entrance to the square all the while creating a forecourt on the main street. Its iconic peculiar volume corresponds on its various sides to the different scales and needs of both the square and the street.

    The long and low volume that hosts childcare and youth closes the inner courtyard on its length and is totally opened to it. It becomes the lung of the central space, always in activity, during the day with children and later at night with teens.

    At the end of the courtyard, the pottery workshop and greenhouse volume is opened to the green park behind. It hosts a tailored space for pottery activities which were previously in the existing building. It is prolonged by the green house that dives in the trees of the park.
  • Credits
    In association with Julien Ecoffey
LA BELLE ECHELLE
  • PROGRAM: Multi-purpose room + protected housing . SIZE: 3000 M2 . LOCATION: Léchelles, CH . CLIENT: Commune de Léchelles . STATUS: Competition . TIME: 2013
  • In order to minimize its impact on the landscape, the project tends to reassemble the asked program into one compact volume and to follow the implantation logic of the existing public infrastructures: sport field, sports bar and communal administration. Along with the “chemin de la place des sports” street, the new building links the main “cantonale” street with the new pedestrian path planned along the “Chandon” stream.
    This graveled surface spreads like a topographical carpet in order to join all the project entrances. With built and green intertwining, this gravel surface becomes a diffuse limit with the natural landscape. Downwards on the natural slop, the gravel becomes larger in order to host the needed public parking.
    As for the agricultural archetype of barn and housing under a single roof omnipresent on site, all elements of the program are united under a common double pinched roof merging both type of construction: the highest volumes along the “cantonale” street and the lowest volumes towards the green zone.
    The double gables profile of the volume is the result of a ‘Boolean’ operation on the program volumes. The building naturally follows the topography and echoes the tilted roof of the neighboring constructions.
  • Credits
    In association with Cédric Liardet
BEIRUT FIELD
  • PROGRAM: Urban planning, idea project . SIZE: 622.000 M2 . LOCATION: Beirut central district, LB . STATUS: Published . TIME: 2013
  • The Normandy landfill is Beirut’s new waterfront, an extension to the city’s territory that was reclaimed from the sea and filled with the processed debris of Lebanon’s civil war. For Solidere, the private real estate development company running the reconstruction of Beirut’s city center, it is yet another real estate speculation opportunity.
    With most of the Beirut Central District zoned and designed by international architects and/or imported design strategies, the city’s downtown area is now a failed post-war graft that is closer to an outdoor mall than to a downtown area; a vision of the city that might soon extend onto the virgin land of the Normandy landfill.
    Squeezed between the city and the sea, this still unbuilt area opens up the possibility for an alternative take on Beirut’s waterfront. Instead of thinking of the city as an international commodity, where its inhabitants are rendered an optional flavouring to the concept of an aesthetic metropolis.
    Solidere’s vision of a brighter future is a branded park of subjectively screened monuments designed by international architects. Ours is not.

    ‘Beirut field’ preserves the intrinsic characteristic of the Normandy landfill: an open space in the continuity of the corniche, Beirut’s densest public space. The project acts as a catalyser for the underestimated potentials and possibilities of the capital. It does not propose any specific function or use (such as a park, a square or a playground) because each of these intended uses creates a specific set of expectations and denies any other use of the space. Instead, ‘Beirut field’ generates a raw mineralized space, allowing spontaneous activities and vegetation to develop, leaving its uses open for negotiation, interpretation and imagination…’Beirut field’ intensifies the dynamics that we can already find in-situ and throughout the city.
  • Credits
    In association with Urbanist: Jan Ackenhausen . Landscape Architect: George Salameh (+32)
  • Publications

    ELHUB

    ARCHILEB

    CAIROBSERVER

LIVING FACADE
  • PROGRAM: Green façade for the new head quarter of Matelec . LOCATION: Amchit, LB . CLIENT: Private . STATUS: Built . TIME: 2010-2012
  • The office is located in the industrial site of Matelec in Aamchit (Lebanon), a producer and distributer of electrical transformers.
    The project is a façade of an office building for a new ‘mobile station’ technology center.
    To avoid the use of blinds, different types of sun breakers ‘articulates’ the different wall openings. Using Vertical steel tubes and opened frames topped by plant boxes, the façade creates different light variations on every floor and compartments, thus creating different spatial qualities. Cable guides for the climbing plants are another layer linking architecture to landscape: the façade becomes a green skin adding an atmospheric value to the rigidly built shadowing.
    The green uses the façade; it finds its path naturally creating an environment on its own.
  • Credits
    In association with Landscape Architect: George Salameh (+32)
PINTA, NINA ET SANTA MARIA
  • PROGRAM: Urban planning + Housing + Services . SIZE: 8.086M2 + 17.500 M2 . LOCATION: Lausanne, CH . CLIENT: SILL, SCILMO & eauservice p/a Ville de Lausanne . STATUS: competition . TIME: 2012
  • Three long volumes, slightly larger in their center, articulate the stretched and narrow slope of the given plot. The public space flowing between the three buildings from the higher level towards the belvedere opens up on the city and the Evian mountain. A 45° orientation to the north offers equal light conditions for all apartments.

    All ground floors are commercial spaces. On top, the buildings host 150 apartments, all with a privileged view on the landscape.

    The site presents an ideal orientation but has a confrontational relation with the noisy ‘’Sallaz’’ avenue along it. This issue is dealt with a transversal orientation of all apartments and the positioning of services (kitchen, circulation…); they become ‘sound barriers’, leaving all sound-intolerant programs (sleeping and living rooms) on the other side.

    All typologies are a combination of shifted spaces that make the most of light and views. Those transversal spaces are systematically prolonged with loggias toward a quiet panorama.
  • Credits
    In association with Julien Ecoffey . Léonard Gurtner
LX3
  • PROGRAM: Housing + Services . SIZE: 4.500 M2 . LOCATION: Rayfoun, LB . CLIENT: Private . STATUS: Invited competition-WINNER-pending . TIME: 2012
  • The project adapts itself to the triangular crossroad it is located on.

    With their ‘‘broken geometry’’, the three volumes occupy all peaks of the triangular site. The triangle center is emptied, giving permeability on the ground floor for probable public spaces and offering every apartment views on the landscape.

    All three buildings have a privileged relation with the surrounding streets. They all host commercial spaces. All apartment accesses are from the inside courtyard of the project on the superior ground floor.

    The apartment typologies are always oriented towards the view. Rooms are therefore oriented north-east/west and living rooms and loggias south.

    The construction of the project is entirely local. The façade is made out of a stone traditional cladding.
  • Credits
    Architects: Julien Ecoffey . Léonard Gurtner . Frédéric Karam
437m EN DESSOUS DE BERNE
  • PROGRAM: Swiss Embassy . SIZE: 1700 M2 . LOCATION: Yaoundé, CM . CLIENT: Office fédéral des constructions et de la logistique OFCL . STATUS: Competition . TIME: 2011
  • The project wants to exacerbate the idea of enclosure proposed by the program of an embassy and the existing urban context.
    The chancery and the service housing spread from each other to offer a vast garden. Across, the ambassador residence is the only emergent element oriented north towards the presidential palace, becoming the representative program of the complex.

    All the reception spaces (big living room, small living room, eating space…) are immerged inside the vegetation. This enclosed garden is planted with local vegetation.
  • Credits
    Architects: Julien Ecoffey . Frédéric Karam
BOTZET
  • PROGRAM: Primary school new building . SIZE: 1.600 M2 . LOCATION: Fribourg, CH . CLIENT: Ville de Fribourg . STATUS: Competition . TIME: 2011
  • Outstretched between city and nature, the ‘’Botzet’’ site is held by one building on the northern limit, overlooking a woody cliff hurtling towards the ‘’Sarine’’.
    By keeping this in-between situation, the project recreates new spatial relations with the existing context neglected by present constructions. While intensifying the location logic, the proposed volume extends lengthwise and generates three distinctive courtyards: “contemplative” on the west garden, recreational on the continuation of the actual neighborhood square on south and planted on the west in continuation of the existing forest.

    The project is a simple concrete volume, sliding and balancing the courtyard. This bloc, emptied at its base, has horizontal openings on classes and corridors. The aluminum frames are tinged with molasses, contrasting with the smooth and uniform concrete of the grey mass. The corridors, in relation to the main generated courtyard, are in concrete too. Classrooms are all covered by fir panels, giving warmer spaces for study.
  • Credits
    Architects: Julien Ecoffey . Frédéric Karam
ELHUB
  • PROGRAM: Water public transport sytem and HUB stations . SIZE: -- M2 . LOCATION: Lebanon, LB Client: -- . STATUS: Theoretical study . TIME: 2008-...
  • www.elhub.net

    For several decades, Lebanon has been the centre of recurrent local and international public opinions: information about the war, the ever-booming night life, tourism and its successive rebirths, nostalgic tales of a devastated paradise. The country has nonetheless rarely been associated with more substantial thoughts on urban and social issues such as city policies and segregation. Yet such problems seem crucial as every Lebanese citizen faces serious mobility constraints in everyday life, to reach their work place or university, on the way to the mall or a family gathering.

    In fact, Lebanon is a relatively narrow coastal country with a severe circulation-congestion problem and an inefficient public transport system. An excessive use of cars in a country where road structures are neither planned nor controlled has lead cars to take possession of external spaces. Vehicles invaded pavements. Wastelands became car parks. Private cars, taxis, “services”, buses, trucks, two and six wheelers… roads and lands are saturated.

    Lately, congestion issues have been addressed by politicians as well as professionals, through media, research institutes and political stances. Talks have lead to several studies and proposals including reorganizing road infrastructures or rehabilitating the railway network along the coast. However, the coastal zone bearing the highest density of the country does not provide sufficient space for more infrastructures.

    In such a context, a viable urban solution for Lebanon would be extending available space by opening up to the sea, creating a network of possibilities. A maritime public transport system can help reduce road traffic and facilitate circulation of people and goods. At the core of it, this increased fluidity ensures accessibility throughout the country and is very likely to provoke encounters and enhance social links.

    www.elhub.net
  • Credits
    Architects: Léonard Gurtner . Frédéric Karam
  • Publications

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  • Huis Voor Een Visser, BE
  • Frédéric Karam, Olivier Roegiest
  • Lisière, CH
  • Marnie Amato, Nathanaël Chollet, Frédéric Karam
  • Wall Villa, LB
  • Frédéric Karam, Mio Tsuneyama
  • NOTAN OFFICE is a Brussels based architecture practice founded in 2014 by Frédéric Karam.
    Aware of the specificity of each project, the studio often collaborates with others and works on projects in Switzerland, Lebanon, England and Belgium.

    The work of NOTAN OFFICE is socially and programmatically committed. With a rational approach, the studio boldly manipulate the established, resulting in a unique architecture.
    Whatever the scale, the approach is contextual and seeks to enhance the essence of a place, the people and their concerns in line with today’s society.

    With sustainability in mind, architecture needs to be generous and let the users make it their own.
    NOTANs projects offers sensorial experiences; from spaces to material, the projects are textural.

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    JOBS
    We are constantly looking for talented collaborators and interns
    We only accept digital applications in PDF.
    Send them at notan@notan-office.com
    We’ll try to contact you as soon as possible.

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    ADDRESS
    Av. de la Couronne 382
    1050 Bruxelles
    notan@notan-office.com
    +32 (0)488 868 115

     

     

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    FOUNDER: Frédéric Karam
    COLLABORATORS: Joffrey About, Charles Dujardin.
    PAST COLLABORATORS: Arthur Wery, Pauline Malaquin, Victor Selle, Sibel Yardimci, Argjire Gashi, Esther Perrier, Isis Desmaison, Tommaso Asso, Zyad Belhaj, Sara Lapinska.